19 Juil 2013

Dani Lary nous conte le récit de l’Etrange Clé des Mystères (Jack)

Publié à 1h02 par sous Actualités, Magie et illusionnisme, Sorties et divertissement

En spectacle au Casino de Paris jusqu’au 27 juillet 2013, Dani Lary nous offre la première “comédie magicale” (sic), enchaînement impressionnant d’illusions intégrées à la narration d’une histoire romantico-fantastique. A voir !

On vous rassure : rien à voir avec un vampire gay ou un quelconque chevalier noir

On vous rassure : Dani ne joue ni les vampires gays, ni les chevaliers noirs

L’illusionniste Dani Lary, bien connu de ceux qui n’ont rien de mieux à faire le samedi soir que de regarder Le Plus Grand Cabaret du monde, se trouve pour quelques jours encore à Paris, à l’affiche de La Clé des mystères. Tout fier d’avoir inventé le concept de “comédie magicale”, partant du principe que les gens aiment bien les histoires, l’artiste se fait fort de proposer un spectacle entièrement théâtralisé, dans lequel une débauche d’illusions et d’effets magiques sert de prétexte au récit d’un conte fantastique (ou l’inverse, du reste !).

À vrai dire, on n’a pas tout suivi de l’histoire, trop occupés à essayer d’analyser comment fonctionnaient les tours présentés – comme il s’agit principalement de grandes illusions (apparitions, disparitions, lévitations, etc.), notez bien que revoir la série des MBSFR est utile. Nous n’avons donc pas tout compris au scénario, supposément basé sur un fait réel, mais l’idée d’user d’un conte comme fil directeur nous a bien plu ; à développer !

De fait, l’ambiance, seule, suffit déjà à embarquer le spectateur : de sublimes décors gothiques, des costumes raffinés, des jeux de lumière épatants, une mise en scène soignée, et des acteurs qui y mettent beaucoup du leur. Mention spéciale à l’abbé Copain, sorte d’Oncle Fétide facétieux, amoureux des produits Ikea (comprenne qui pourra !), ainsi qu’à toutes les filles de la troupe, dont on a bien compris qu’elles étaient garantes d’une bonne partie de la réussite des tours 😉 ! La fine équipe, au demeurant, a l’air hyper sympa.


Pour les Moldus mordus de magie

Au final, le spectacle a résonné avec bien d’autres éléments fantastiques de notre imaginaire. Le storytelling, la scénographie et le jeu d’acteur façon Manoir de Paris (une curiosité à découvrir absolument, pour ceux qui ne connaîtraient pas !) mettent en lumière des personnages dignes de la Famille Addams, qui déambulent dans le château hanté du Born This Way Ball de Lady Gaga, pris dans une histoire de “noces funèbres” propre à l’univers gothique de Tim Burton… Pas de quoi faire la fine bouche, donc, même si le jeu du magicien laisse parfois à désirer, et que la venue sur scène de quelques enfants (déjà pas forcément le meilleur public pour un tel spectacle, à notre humble avis) casse un peu le rythme. L’ensemble est suffisamment précis et travaillé pour emporter l’adhésion.

Le grand Dani Lary, qui assure lui-même la conception et la production de son matériel, contrairement aux moins inventifs de ses collègues illusionnistes, et qui complète ici le récit d’une composition musicale originale, témoigne d’un indéniable respect pour son public, dont nous lui savons gré. Merci beaucoup pour ces merveilleux moments de magie, Dani !

Dani, do it again 😉 !

Pour aller plus loin : un excellent article d’Artefake décrit par le menu le déroulement du spectacle. Si la trame du conte semble avoir légèrement changé depuis 2012, le contenu de l’article reste tout à fait passionnant, agrémenté qu’il est de références aux inventeurs de certaines des illusions. En prime, d’autres liens vers des articles traitant de l’artiste du jour. Bravo pour ce beau travail !


Pour la peine, hommage à Jack Skellington, qui se pose la bonne question : que vois-je ?

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