Archive de la catégorie « Croyances et dogmes »

Après notre immersion dans la complexité, voici venir un article qui nous permettra de clore la “saison” en beauté : il y sera question de cygnes noirs, des évènements improbables si dévastateurs qu’ils modifient durablement le cours des choses. Nassim Nicholas Taleb leur a consacré un livre subversif dans lequel il expose les nombreux travers affectant notre façon de raisonner. Sommes-nous aptes à détecter les cygnes noirs, et pouvons-nous les prévoir ?

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Le principe du rasoir d’Occam incite à la simplicité, mais cela signifie-t-il que le monde est naturellement simple ? Edgar Morin en doute, qui décrit dans son Introduction à la pensée complexe comment la recherche scientifique s’est coupée de la réalité à force de la découper en tranches. Progressant à tâtons dans une caverne sans issue, devenus aveugles à force de mutiler le réel, devons-nous apprendre à appréhender la complexité ? Attention, lecteurs insouciants : voici un article… pas simple.

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Comme nous l’avons déjà souligné, il y a lieu de s’interroger sur le caractère universel de cette “simplicité” que prône le principe du rasoir d’Occam. En dehors de cas triviaux, quelle est la part de subjectivité dans notre estimation du “coût cognitif” d’une hypothèse ou d’une théorie donnée ? Pour illustrer cette difficulté à mettre tout le monde d’accord, un bon exemple nous est venu en tête : le cas de ces devinettes consistant à “chercher l’intrus”. Selon quels critères, quelle loi, proclame-t-on qu’un objet est l’intrus recherché ?

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En cette année de grandes rencontres sportives nous reviennent des doutes quant à l’intérêt même des compétitions. Quel système de sélection les épreuves sportives proposent-elles ? Que jugent-elles exactement ? Et qu’est-ce que leurs résultats nous autorisent décemment à dire sur la nature des compétiteurs ? Nous souhaitons vous soumettre nos interrogations à ce sujet, ne serait-ce que pour ébranler un peu vos certitudes. Vos commentaires nous intéresseront plus encore que d’habitude !

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Fondement de la rationalité scientifique, le principe du rasoir d’Occam peut être invoqué lors des débats sur l’existence d’entités douteuses (Dieu, fantômes, extra-terrestres) ou l’explication de phénomènes controversés (voyance, paranormal, théories du complot…). Parce qu’il est délicat à définir rigoureusement, cependant, son emploi donne souvent lieu à des contre-sens, des approximations ou des extrapolations hasardeuses. Quel est son sens véritable, et qu’a-t-il à proposer aux esprits sceptiques ? Là où il passe, la mauvaise herbe repoussera-t-elle ?

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Réfléchir au besoin d’oisiveté, comme le font Paul Lafargue et Bertrand Russell, ce n’est pas oiseux : au vu des ravages qu’il cause, le travail serait-il à “consommer” avec modération ? Les travailleurs ne devraient-ils pas justement se concentrer sur la consommation des fruits de leur effort ? Les puissants ont-ils manipulé notre perception du travail, pour mieux nous exploiter à leur profit ? Et ce travail, finalement, est-il émancipateur et source d’épanouissement, ou est-ce qu’il nous aliène et qu’il nous avilit ?

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Des polémistes à la plume assassine s’attaquent sans scrupule au “dogme du travail”. Pourquoi le dur labeur est-il autant valorisé, pourquoi la paresse et l’oisiveté sont-elles si décriées ? Nous suggérons ici la lecture de deux textes hautement subversifs appelant à la réduction du nombre d’heures travaillées. Quelles illusions dénoncent-ils, quelles croyances remettent-ils en cause ?

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On en vient parfois à stigmatiser quelqu’un pour une attitude décalée, stupide ou déplorable – voire carrément détestable. En retour, un interlocuteur exagérément bien-pensant nous répliquera à l’occasion “bah, il faut de tout pour faire un monde !” Mais quelle forme de tolérance le recours à cet adage traduit-il réellement ? Que nous coûtent donc le relativisme béat et l’ouverture absolue, par défaut, à tous les comportements possibles ?

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Continuons à questionner les expressions faussement positives. Lorsque l’on montre peu d’enthousiasme à accepter ce qui nous est proposé, parce que l’on attendait bien plus, on se voit souvent rétorquer : “c’est mieux que rien”. Refuser ce qui nous est avancé serait donc pire qu’une faute de goût, ou qu’une atteinte à l’honneur de notre interlocuteur : un choix contraire à la plus simple logique. Faut-il se contenter de moins que l’on espère ? Les petites évolutions sont-elles préférables aux grandes révolutions ?

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L’économie a mauvaise presse. Les représentants de la discipline sont accusés de ne jamais voir venir les crises, mais d’avoir toujours quelque chose à dire, rétrospectivement, sur les raisons du désastre. D’autant qu’ils en profitent alors pour encourager des mesures “correctives” exacerbant les problèmes. Loin d’être infondées, ces attaques contre les idiots utiles du capitalisme ne sauraient nous détourner des approches économiques les plus originales. Freakonomics explore la “face cachée” des choses.

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