Archive de la catégorie « Langage et communication »

Seconde partie de notre enquête sur La Révélation des pyramides (LRDP) : après avoir présenté notre démarche, et détaillé pourquoi examiner la forme est utile avant même d’étudier le fond, nous nous intéressons aujourd’hui aux deux auteurs du documentaire. Au vu de leurs travaux antérieurs et de leur attitude générale, que pouvons-nous présumer de leur état d’esprit et de leurs motivations ?

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Après notre immersion dans la complexité, voici venir un article qui nous permettra de clore la “saison” en beauté : il y sera question de cygnes noirs, des évènements improbables si dévastateurs qu’ils modifient durablement le cours des choses. Nassim Nicholas Taleb leur a consacré un livre subversif dans lequel il expose les nombreux travers affectant notre façon de raisonner. Sommes-nous aptes à détecter les cygnes noirs, et pouvons-nous les prévoir ?

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Pendant le débat d’entre-deux-tours, suivez @MaitreLupin sur Twitter pour un exercice expérimental : analyser la structure des échanges en direct afin de souligner l’emploi des stratagèmes déloyaux décrits par Schopenhauer dans son Art d’avoir toujours raison !

Après avoir présenté les principes de la lecture à froid puis employé ses techniques pour analyser un exemple d’ “expérience médiumnique”, nous finirons par décrire comment se prémunir contre cette vilaine forme de manipulation. Comment la lecture à froid produit-elle ses effets ? Comment les détecter, et comment les bloquer ? Armés des recommandations suivantes, vous pourrez vous affronter aux pouvoirs de ceux qui se revendiquent voyants ou médiums. Vous saurez mettre à jour les plus vils charlatans… Pour que seuls restent sur le marché les véritables clairvoyants. S’il en existe.

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Après avoir décrit la théorie exposant comment les techniques de la lecture à froid peuvent être utilisées pour feindre de posséder des dons de voyance, nous souhaitons vous proposer un exercice d’application pratique. Alors que nous faisions des recherches pour l’écriture de l’un de nos précédents articles, nous sommes tombés sur un très vieil extrait d’une émission aujourd’hui disparue, Tout est possible, qui mettait en scène une démonstration de pouvoirs médiumniques. L’occasion était belle de vérifier si les trucs de la lecture à froid permettent effectivement d’expliquer les interactions entre un médium et ses sujets…

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On en vient parfois à stigmatiser quelqu’un pour une attitude décalée, stupide ou déplorable – voire carrément détestable. En retour, un interlocuteur exagérément bien-pensant nous répliquera à l’occasion “bah, il faut de tout pour faire un monde !” Mais quelle forme de tolérance le recours à cet adage traduit-il réellement ? Que nous coûtent donc le relativisme béat et l’ouverture absolue, par défaut, à tous les comportements possibles ?

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Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, la France – ou du moins son oligarchie médiatique – traverse une période d’intenses turbulences politiques. Une campagne présidentielle est en cours, paraît-il. Avec son cortège d’alliances contre nature, de sondages invérifiables, de petites phrases assassines, de promesses sans lendemain… et de slogans improbables. En 2007, l’actuel chef de l’Etat le jure : “ensemble, tout devient possible”. Et de polluer nos boîtes aux lettres avec un prospectus déclinant son programme en 15 grands axes… Cinq ans après, qu’en reste-t-il ?

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Continuons à questionner les expressions faussement positives. Lorsque l’on montre peu d’enthousiasme à accepter ce qui nous est proposé, parce que l’on attendait bien plus, on se voit souvent rétorquer : “c’est mieux que rien”. Refuser ce qui nous est avancé serait donc pire qu’une faute de goût, ou qu’une atteinte à l’honneur de notre interlocuteur : un choix contraire à la plus simple logique. Faut-il se contenter de moins que l’on espère ? Les petites évolutions sont-elles préférables aux grandes révolutions ?

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Comme annoncé la dernière fois, nous avons bien envie d’exercer un peu notre esprit critique au quotidien. Envie d’analyser, contester et hacker ce qui nous tombe sous la main. Et en particulier les grands principes, dogmes et conventions, toutes ces croyances limitantes qui réduisent notre liberté de pensée sans que nous n’y prenions garde. Commençons aujourd’hui avec une expression courante : “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras”.

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Charles Tilly pointe le rôle social des explications que l’on donne à ses interlocuteurs en réponse à la question pourquoi. Dans Why?, il montre comment l’acceptation ou le refus d’une raison ne tient pas tant à son degré de vérité intrinsèque qu’à la nature de la relation qui unit le questionneur et le questionné. On en déduit des principes pour améliorer notre intelligence sociale et nos facultés de communication.

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